Le restaking d’Ethereum Symbiotic atteint un cap en 24h

Il y a un an, le protocole EigenLayer faisait son apparition sur Ethereum, introduisant le concept novateur de restaking. Ce dernier permet de réutiliser les ETH déposés en staking pour sécuriser d’autres chaînes ou protocoles. Aujourd’hui, Symbiotic, soutenu par Lido et Paradigm, entre également dans la course.

Symbiotic est en quelque sorte une réponse concurrentielle à EigenLayer. En moins de 24 heures, ce nouveau protocole déployé sur Ethereum a réussi à accumuler une valeur totale verrouillée (TVL) de 250 millions de dollars.

Symbiotic démarre sur Ethereum

Depuis près d’un mois, les rumeurs concernant Symbiotic se sont multipliées, particulièrement après les investissements de Paradigm et des cofondateurs de Lido. Finalement, le 11 juin, Symbiotic a annoncé l’ouverture de ses pools sur le mainnet d’Ethereum.

Symbiotic est un protocole de restaking similaire à EigenLayer mais il est encore en phase d’amorçage. Les pools ouverts visent principalement à initier la liquidité sur le protocole sans que les jetons soient réellement utilisés pour le restaking. Les utilisateurs peuvent déposer des Liquid Staking Tokens (LST) dans les pools, bien que chaque pool ait une limite de dépôt pour maîtriser la croissance.

Voici l’objectif des premiers dépôts selon Symbiotic :

« L’objectif des premiers dépôts est de faire évoluer durablement la plateforme de sécurité partagée de Symbiotic. Les actifs collatéraux (re)mis en jeu par le biais de l’interface de protocole principale seront plafonnés au cours des premières étapes du déploiement et seront limités aux principaux écosystèmes de jetons, reflétant les conditions actuelles du marché dans l’intérêt de la préservation de la neutralité. »

Moins de 24 heures après son lancement, 5 des 8 pools ouverts ont déjà atteint la limite de dépôt, affichant ainsi 226 millions de dollars de TVL.

Le restaking d'Ethereum : Symbiotic franchit un cap majeur en 24 heures

Les trois axes de développement de Symbiotic

Symbiotic met en avant trois piliers stratégiques dans son développement :

  • Flexibilité via la modularité : Symbiotic permet aux réseaux de contrôler tous les aspects de leur implémentation de restaking, y compris le choix des actifs collatéraux, les ratios, les plafonds d’actifs, la sélection des opérateurs de nœuds, les récompenses et les pénalités.
  • Minimisation du risque : Les contrats sur Ethereum sont immuables, éliminant ainsi les risques de gouvernance externe et les points de défaillance uniques.
  • Efficacité du capital : Le design du protocole est sans permission, multi-actifs et agnostique au réseau, offrant une sécurisation économique évolutive.

Partenariats stratégiques de Symbiotic

Symbiotic a dévoilé plusieurs partenaires explorant ses primitives de restaking. Parmi eux, des protocoles renommés tels qu’Ethena, LayerZero et Hyperlane. De plus, des fonds d’investissement comme Paradigm et cyber.Fund ont investi 5,8 millions de dollars dans ce projet.

Malgré un lancement impressionnant, Symbiotic doit encore faire ses preuves pour espérer concurrencer EigenLayer qui a déjà dépassé les 20 milliards de dollars de TVL.

Symbiotic a fait un démarrage impressionnant, et avec son approche modulaire, la minimisation des risques, et une efficacité du capital optimisée, il est bien positionné pour devenir un acteur majeur dans le domaine du restaking sur Ethereum.



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